La Guerre et la Paix (Edition intégrale - Version Entièrement illustrée)
By León Tolstói
- Release Date: 2022-08-28
- Genre: Classics
La Guerre et la Paix (Edition intégrale Volumes 1, 2 et 3 - Version Entièrement illustrée)
* Inclus une coutre biographie de Léon Tolstoï
Résumé : 1805 à Moscou, en ces temps de paix fragile, les Bolkonsky, les Rostov et les Bézoukhov constituent les personnages principaux d'une chronique familiale. Une fresque sociale où l'aristocratie, de Moscou à Saint-Pétersbourg, entre grandeur et misérabilisme, se prend au jeu de l'ambition sociale, des mesquineries, des premiers émois. 1812, la guerre éclate et peu à peu les personnages imaginaires évoluent au sein même des événements historiques. Le conte social, dépassant les ressorts de l'intrigue psychologique, prend une dimension d'épopée historique et se change en récit d'une époque. La "Guerre" selon Tolstoï, c'est celle menée contre Napoléon par l'armée d'Alexandre, c'est la bataille d'Austerlitz, l'invasion de la Russie, l'incendie de Moscou, puis la retraite des armées napoléoniennes. Entre les deux romans de sa fresque, le portrait d'une classe sociale et le récit historique, Tolstoï tend une passerelle, livrant une réflexion philosophique sur le décalage de la volonté humaine aliénée à l'inéluctable marche de l'Histoire ou lorsque le destin façonne les hommes malgré eux.
Dès sa publication, Guerre et Paix est un immense succès. La richesse et le réalisme des détails ainsi que ses nombreuses descriptions psychologiques le font souvent considérer comme un roman majeur de l’histoire de la littérature.
Tolstoï décrit avec beaucoup de soin et de précision les milieux aristocratiques de l'Empire russe, abordant de nombreux sujets alors en vogue : la question du servage, les sociétés secrètes, et la guerre.
Ce livre est devenu un classique incontesté !!!
Extrait : Le prince Basile parlait toujours avec nonchalance, comme un acteur qui répète un vieux rôle. Mlle Schérer affectait au contraire, malgré ses quarante ans, une vivacité pleine d’entrain. Sa position sociale était de passer pour une femme enthousiaste ; aussi lui arrivait-il parfois de s’exalter à froid, sans en avoir envie, rien que pour ne pas tromper l’attente de ses connaissances. Le sourire à moitié contenu qui se voyait toujours sur sa figure n’était guère en harmonie, il est vrai, avec ses traits fatigués, mais il exprimait la parfaite conscience de ce charmant défaut, dont, à l’imitation des enfants gâtés, elle ne pouvait ou ne voulait pas se corriger. La conversation politique qui s’engagea acheva d’irriter Anna Pavlovna.